Il y a 69 ans : l'appel du 18 juin 1940


Hommage à tous ces hommes courageux

L’appel du 18 juin 1940, même s’il n’a pas été enregistré, fut entendu et compris par de
nombreux hommes et femmes qui s’engagèrent à suivre le Général de Gaulle. Des anonymes aux personnalités déjà reconnues, ils firent leur
devoir contre l’occupant nazi.

Si beaucoup de livres traitent du sujet, je citerais celui de Paul Dreyfus « Histoires extraordinaires de la Résistance » dans lequel il explique le parcours de Pierre Mendès France : évadé de l’hôpital militaire le 21 juin 1941, il rejoint Thonon-les-Bains puis traverse le lac Léman avec la complicité sur une barque de pêcheur. On ne connaît pas exactement l’endroit où il débarqua mais il est situé près de Saint –Prex en Suisse. Ensuite, dans un train scellé, il arriva au Portugal et parti pour Londres.

Dans ce livre, Paul Dreyfus dit une vérité qui invite à l’humilité, je le cite de mémoire : Nous ne connaissons pas le nom du premier Résistant, nous ne connaissons pas le premier acte de Résistance ».

Il est important de dire que de nombreuses personnes luttèrent contre le nazisme avant le déclenchement de la guerre, Jacques Bergier est, parmi tant d’autres, un de ceux-la. Par la suite, ses messages envoyés par T.S.F. à Londres depuis les hauteurs de Lyon, attirèrent l’attention du Colonel Rémy… On connaît la suite.

En ce jour du 18 juin 1940, modestement, nous remercions ces hommes et femmes, participants anonymes ou connus, gaullistes ou pas, qui luttèrent contre l’armée nazie.
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Appel du 18 juin 1940.
"Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
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